LOS ANGELES 1994 - Black Sunday on Venice Beach

English translation at the end of the article

LOS ANGELES 1994, Black Sunday sur Venice Beach... - LOS ANGELES 1994, Black Sunday on Venice Beach...

LOS ANGELES 1994, Black Sunday sur Venice Beach... - LOS ANGELES 1994, Black Sunday on Venice Beach...

La meilleure amie d’une amie qui se marie à Las Vegas avec un vétéran du Vietnam « Black », serveur au « Bad Boys », un snack sur Venice Beach tenu par un ancien caïd de la Mafia, cela ne s’invente pas ! Il ne m’en fallait pas plus pour débarquer à Los Angeles au début de l’Eté 1994 afin d’être le témoin de mariage d’un couple que je ne connais pas.

VENICE BEACH et MUSCLE BEACH à l'Aube...- VENICE BEACH and MUSCLE BEACH at dawn...

VENICE BEACH et MUSCLE BEACH à l'Aube...- VENICE BEACH and MUSCLE BEACH at dawn...

Breakfast avant d'aller travailler au snack le Bad Boys. - Breakfast before going to work at the Bad Boys snack bar.

Breakfast avant d'aller travailler au snack le Bad Boys. - Breakfast before going to work at the Bad Boys snack bar.

Mike, vétéran de la guerre du Viet Nam, vit au dernier étage d’un immeuble donnant sur « Muscle Beach », au bout de Venice Beach, près d’un centre de musculation en plein air. L’immeuble est rendu célèbre par l’immense fresque de Jim Morison posant sur l’un de ses flancs… Avant d’aller travailler au Bad Boys, Mike aime prendre son café en contemplant l’Océan Pacifique de la fenêtre de son appartement. « De temps en temps, je vois des dauphins » me dit-il…

VENICE à l'aube... - VENICE at dawn...

VENICE à l'aube... - VENICE at dawn...

VENICE BEACH s'éveille... - VENICE BEACH awakens...

VENICE BEACH s'éveille... - VENICE BEACH awakens...

Chaque matin, tandis que VENICE s'éveille, Mike observe l'Océan Pacifique de sa fenêtre avant d'aller travailler au Bad Boy. "Parfois, je vois des dauphins, me dit-il". - Every morning, as VENICE wakes up, Mike watches the Pacific Ocean from his window before heading to work at Bad Boy. “Sometimes I see dolphins,” he told me.

Chaque matin, tandis que VENICE s'éveille, Mike observe l'Océan Pacifique de sa fenêtre avant d'aller travailler au Bad Boy. "Parfois, je vois des dauphins, me dit-il". - Every morning, as VENICE wakes up, Mike watches the Pacific Ocean from his window before heading to work at Bad Boy. “Sometimes I see dolphins,” he told me.

Le « Bad Boys » est un pas de porte idéalement placé sur Vénice Beach. Une « pompe à Cash », achetée il y a 6 mois par « Gazzi », un personnage jovial et rondouillard au sourire carnassier, dont on raconte qu’il est un ancien caïd de la Mafia italienne. Toujours est-il que deux caricatures de « portes flingues » en costume rayé et chapeau noir, campent tous les jours à l’une des deux tables du « Bad Boys », pour bien faire comprendre aux apprentis braqueurs et racketeurs potentiels, qu’ils doivent passer leur chemin.

Mike, serveur au "Bad Boys"... - Mike, waiter at "Bad Boys"...

Mike, serveur au "Bad Boys"... - Mike, waiter at "Bad Boys"...

Patrouilles de Police sur VENICE, devant le "Bad Boys"... - Police patrols on VENICE, in front of the "Bad Boys"...

Patrouilles de Police sur VENICE, devant le "Bad Boys"... - Police patrols on VENICE, in front of the "Bad Boys"...

VENICE, Harry Perry, le célèbre Guitariste à Roller arrêtant les passants pour leurs vendre ses CD devant le "Bad Boys". - VENICE, Harry Perry, the famous Rollerblading Guitarist stopping passers-by to sell them his CDs in front of the "Bad Boys".

VENICE, Harry Perry, le célèbre Guitariste à Roller arrêtant les passants pour leurs vendre ses CD devant le "Bad Boys". - VENICE, Harry Perry, the famous Rollerblading Guitarist stopping passers-by to sell them his CDs in front of the "Bad Boys".

Nous sommes au début de l’Eté 1994, en plein procès d’O.J. SIMPSON, célèbre footballeur américain à la carrière riche en succès chez les Buffalo Bills, et acteur de second rôle au cinéma (Capricorne One, la tour infernale, y a-t-il un flic pour…). OJ SIMPSON est accusé d’avoir assassiné son ex femme et son amant en Avril 1994 dans un bain de sang. Sur le papier, tout l’accuse ! Le « fait divers » oppose les blancs qui le croient coupables, et les noirs qui crient au complot. Elle oppose naturellement Gazzi et Mike, le premier ne manquant pas une occasion de charrier « son second » sur le sujet...

VENICE...

VENICE...

L'Effigie de Jim Morison, sur l'immeuble de Mike, où nous logeons, devant "Muscle Beach" au bout de VENICE... - The Effigy of Jim Morison, on Mike's building, where we are staying, in front of "Muscle Beach" at the end of VENICE...

L'Effigie de Jim Morison, sur l'immeuble de Mike, où nous logeons, devant "Muscle Beach" au bout de VENICE... - The Effigy of Jim Morison, on Mike's building, where we are staying, in front of "Muscle Beach" at the end of VENICE...

Au retour d’un de ses séjours à Las Vegas, ses « réunions de Famille » comme les appelle Mike en souriant, Gazzi change complètement d’attitude vis-à-vis du procès d’OJ SIMPSON. « Il paraît que tu sais bien écrire ? », me dit-il. Mon amie lui a raconté que j’écrits des reportages en France. Et il est vrai qu’à me fondre au fil des jours dans la vie de Venice avec mon Nikon à l’épaule, tout le monde finit par me prendre pour un reporter.

VENICE, le squat du Parc... - VENICE, the park squat...
VENICE, le squat du Parc... - VENICE, the park squat...
VENICE, le squat du Parc... - VENICE, the park squat...

VENICE, le squat du Parc... - VENICE, the park squat...

Gazzi a une « super idée de roman » qu’il me propose d’écrire pour en partager les droits avec lui. Je le regarde avec de grands yeux ?! « Ce serait l’histoire du procès d’un célèbre Basketteur et comédien noir américain, dont la Mafia aurait assassiné la femme et l’amant mafieux de sa femme en sa présence pour le faire accuser, le tout pour des histoires de dettes de jeux et de luttes de pouvoir. Le basketteur serait pris dans un étau, « condamné » à prouver son innocence pour ne pas aller en prison, sans pouvoir dire la vérité au risque de voir son fils et lui se faire également assassiner par la Mafia »… Ne me demandez pas pourquoi, mais j’ai préféré décliner ! Quelque mois plus tard, au terme d’un long procès controversé et très médiatisé, OJ SIMPSON sera finalement acquitté...

VENICE by NIGHT.

VENICE by NIGHT.

Visitant « Venice by night » au milieu des squats tagués des S.D.F dans une ambiance de « New York 1997 », Mike me met en garde contre les dangers de L.A et les endroits où je ne dois pas traîner seul le soir. « J’ai un sixième sens pour sentir le danger… A force d’avoir combattu les VCs » me dit-il. Je ne sais pas s’il est sérieux, ou s’il cherche à impressionner le « Frenchie » fraîchement débarqué de Paris. Certainement un peu des deux. « What is a Vicize ? » (avec mon accent français à couper au couteau). « The Viets Congs », me répond t-il en fronçant le sourcil à la Herold Flynn.

VENICE by NIGHT.

VENICE by NIGHT.

C’est vrai que Los Angeles, en 1994, « ça craint » ! Certainement plus que tous les voyages que je ferai par la suite. Le jeu à la mode du moment, c’est le « Shoot and Run ». Un jeu que m’explique Mourad, un européen venu vivre le rêve américain, et qui s’est retrouvé « échoué » comme beaucoup d’autres sur Venice. Le Shoot and Run, c’est un jeu de gang de Los Angeles. Les rues de la ville sont désertes le soir. Un vrai couvre feu, et pour cause ! Les gangs sortent en voiture à la nuit tombée, tire au hasard sur un passant, et filent dans un crissement de pneu. L’émission TV qui arrache toutes les audiences du moment s’appelle « Cops ». Mourad n’en rate pas une. « Cops » fait le décompte chaque soir des Shoot and Run de la veille, avec tous les détails les plus croustillants. Avec plus de 1000 Shoot and Run au milieu de l’été 1994, les Gangs sont en train de battre leur record de l’année précédente !!!

Mourad, le Musicien Marseillais et Harry Perry, le Légendaire Guitariste à Roller de VENICE... - Mourad, the Marseille Musician and Harry Perry, the Legendary Roller Skate Guitarist from VENICE...

Mourad, le Musicien Marseillais et Harry Perry, le Légendaire Guitariste à Roller de VENICE... - Mourad, the Marseille Musician and Harry Perry, the Legendary Roller Skate Guitarist from VENICE...

Mourad n’est pas banal (ci dessus à côté de Harry Perry, le célèbre Guitariste à Roller de Venice). Une vingtaine d’année, un physique de cinéma d’action, Mourad est musicien. Originaire de la banlieue de Marseille, il a quitté « son groupe de copains musicos » selon lui sans avenir, pour tenter sa chance seul « aux States ». Il donne des cours de Karaté pour payer ses enregistrements en studio. Mieux, n’ayant pas de « green card », il est en situation irrégulière et donne des cours de karaté sur le toit du « Los Angeles Police Department's beach SubStation », au cœur de Venice, aux enfants des policiers, qui en contre partie le laissent tranquille. Lorsque je lui demande comment s’appelle le groupe de copains qu’il a quitté, il me répond qu’il s’appelait « I AM »… Mourad ne me croira jamais de tout le séjour lorsque je lui dirai que le groupe « I AM » explose le « top 50 » au même moment en France avec le cultissime « Je danse le MIA »… 

Plage de VENICE BEACH. Entre Sauveteurs et Surfers... - VENICE BEACH. Between Lifeguards and Surfers...
Plage de VENICE BEACH. Entre Sauveteurs et Surfers... - VENICE BEACH. Between Lifeguards and Surfers...

Plage de VENICE BEACH. Entre Sauveteurs et Surfers... - VENICE BEACH. Between Lifeguards and Surfers...

Mourad vient tous les matins faire sa séance de yoga et de méditation sur la plage de Venice. Il vient se ressourcer face à l’Océan Pacifique pour « supporter les fous » comme il dit… Quelques jours plus tard, Mourad m’emmènera derrière Venice sur le dernier lieu de Shoot and Run de la veille. « Regarde, Yves, des malades ! Ils ont shooté un inconnu qui téléphonait ! ». Tandis qu’il me montre les impacts de balles dans la cabine téléphonique, l’homme au téléphone, un rocker aux cheveux longs, commence à nous prendre à partie sans raison « what the fuck you’re looking for », « Get off !!! » « I’m gona kill you !»… « Des fous je te dis ! » me dit Mourad en dévisageant l’américain épais comme une tige de frein, à deux doigts de lui dévisser la tête pour lui apprendre les bonnes manières…

Shoot and Run sur une Cabine téléphonique de Los Angeles... - Shoot and Run on a Los Angeles Telephone Box...

Shoot and Run sur une Cabine téléphonique de Los Angeles... - Shoot and Run on a Los Angeles Telephone Box...

VENICE BEACH Hotel...

VENICE BEACH Hotel...

Les européens échoués sur Venice, comme Mourad, commencent tous à travailler au Venice Beach Hotel ci-dessus, une auberge de jeunesse reconnaissable à son grand mur face à la mer couvert de fresques. Les jeunes européens y sont exploités, logés et nourris en situation irrégulière. Il y a Mourad, qui partage sa chambre à quatre. Et il y a Roger, le suisse, pour qui le rêve américain existe. Roger a débarqué à Las Vegas avec un billet « Aller » et cinq mille Francs Suisse. Une fois perdus ses cinq mille Francs Suisse au jeu, Roger est venu faire quelques mois le ménage au Venice Beach Hôtel, et a pris un crédit pour acheter un pas de porte à côté du Bad Boys pour y vendre des glaces l’Eté et des crêpes l’Hiver. Roger a fait fortune, s’est acheté la réplique de la voiture de « Starsky et Hutch », et nous l’aidons à emménager dans une superbe résidence de standing dans Los Angeles. Une histoire d’autant plus romanesque que Roger a obtenu son crédit et son « appartement de star » tout en étant lui aussi en situation irrégulière depuis plusieurs mois… Effarant !

Banlieue "Noire" de Los Angeles... - “Black” suburb of Los Angeles...
Banlieue "Noire" de Los Angeles... - “Black” suburb of Los Angeles...

Banlieue "Noire" de Los Angeles... - “Black” suburb of Los Angeles...

Traversée de LOS ANGELES via HOLLYWOOD, en route pour LAS VEGAS... - Crossing LOS ANGELES via HOLLYWOOD, en route to LAS VEGAS...
Traversée de LOS ANGELES via HOLLYWOOD, en route pour LAS VEGAS... - Crossing LOS ANGELES via HOLLYWOOD, en route to LAS VEGAS...

Traversée de LOS ANGELES via HOLLYWOOD, en route pour LAS VEGAS... - Crossing LOS ANGELES via HOLLYWOOD, en route to LAS VEGAS...

Le Mariage à Las Vegas ? Tout aussi « Space » que « Cultissime » ! Mike a loué une grosse berline, une Chrysler V8. J’hallucine en payant le premier plein. L’essence au gallon aux USA coûte moins cher que le prix au litre en France, et j’ai la bonne surprise de payer moins cher le plein du V8 que de mon AX de l’époque…

Pris en FLAG sur la Route de LAS VEGAS... - Caught red-handed on the Road to LAS VEGAS...

Pris en FLAG sur la Route de LAS VEGAS... - Caught red-handed on the Road to LAS VEGAS...

Route de Las Vegas... - Road to Las Vegas...
Route de Las Vegas... - Road to Las Vegas...

Route de Las Vegas... - Road to Las Vegas...

La route pour Las Vegas est interminable. Une longue ligne droite que l’on a l’impression de parcourir au ralenti, et sur laquelle nous réussirons tout de même à prendre une prune, délivrée par un shérif bedonnant en « Ray-Ban » plus vrai que nature...

Arrivée à LAS VEGAS... - Arrival in LAS VEGAS...

Arrivée à LAS VEGAS... - Arrival in LAS VEGAS...

Mariage à LAS VEGAS... - Wedding in LAS VEGAS...
Mariage à LAS VEGAS... - Wedding in LAS VEGAS...

Mariage à LAS VEGAS... - Wedding in LAS VEGAS...

Deux nuits de motel avec une piscine à l’eau stagnante. Trois jours de Casino 24h/24h. Et un arrêt d’un quart d’heure dans une paroisse pour célébrer le mariage à la chaîne le plus kitch auquel j’aurai assisté. Pour quelques dollars de plus, nous pouvions avoir Elvis poussant un « Love me tender » comme témoin d’honneur. Dommage…

LAS VEGAS Downtown, le Old Strip Freemont... - LAS VEGAS Downtown, the Old Strip Fremont...
LAS VEGAS Downtown, le Old Strip Freemont... - LAS VEGAS Downtown, the Old Strip Fremont...
LAS VEGAS Downtown, le Old Strip Freemont... - LAS VEGAS Downtown, the Old Strip Fremont...

LAS VEGAS Downtown, le Old Strip Freemont... - LAS VEGAS Downtown, the Old Strip Fremont...

Las Vegas est surréaliste. Nous alternons à toute heure du jour et de la nuit entre l’ancien Las Vegas et son ambiance vintage, aux spectacles grandioses des hôtels mythiques du nouveau Las Vegas. L’abordage des Pirates Hôtel Pirates des Caraïbes, le Dragon et les combats de chevaliers de « l’Excalibur ». Après 48h de Casinos non stop, j’arrive à avoir des hauts le cœur au simple son des pièces tombants dans « l’écuelle » des gagnants. Et me délecte en contre partie au restaurant devant des pièces de bœuf succulentes XXL accompagnées de Mouton Cadet pour « 3 francs 6 sous ». Les restaurants et les nuits d’hôtels ne coûtent « rien » ou presque à l’époque dans les grands hôtels de Las Vegas. Tout y est aménagé pour attirer les « flambeurs » du monde entier, et les garder suffisamment longtemps sur place pour qu’ils repartent invariablement les poches vides.

New LAS VEGAS, les Hotels SAHARA et MGM. - New LAS VEGAS, the SAHARA and MGM Hotels.

New LAS VEGAS, les Hotels SAHARA et MGM. - New LAS VEGAS, the SAHARA and MGM Hotels.

New LAS VEGAS, l'Hotel MIRAGE. - New LAS VEGAS, the MIRAGE Hotel.

New LAS VEGAS, l'Hotel MIRAGE. - New LAS VEGAS, the MIRAGE Hotel.

New LAS VEGAS, l'Hotel EXCALIBUR. - New LAS VEGAS, the EXCALIBUR Hotel.

New LAS VEGAS, l'Hotel EXCALIBUR. - New LAS VEGAS, the EXCALIBUR Hotel.

Plus fan de jeux vidéos que de machines à sous, je vivrai au Casino de l’hôtel Pirates des Caraïbes, un petit quart d’heure de gloire comme seuls les américains peuvent vous le procurer. J’attends mon tour à un jeu de vidéo de voiture au cœur du casino. Sauf que le jeu en question prend place dans une vrai voiture, un coupé Mazda décapotable, couplé à un écran géant sur le lequel est projetée la route. Une tuerie !

New LAS VEGAS, l'Hotel EXCALIBUR et son Dragon. - New LAS VEGAS, the Hotel EXCALIBUR and its Dragon.
New LAS VEGAS, l'Hotel EXCALIBUR et son Dragon. - New LAS VEGAS, the Hotel EXCALIBUR and its Dragon.

New LAS VEGAS, l'Hotel EXCALIBUR et son Dragon. - New LAS VEGAS, the Hotel EXCALIBUR and its Dragon.

C’est mon tour. Je prends place dans le coupé en espérant passer inaperçu, à la française, des fois que je me prenne une tôle ! Mais Mike s’assoie à côté de moi dans le coupé, et m’agrémente de « Come on Yves », « Yeah Yves, you’re the best ! » à chaque fois que je dépasse une voiture. Deux minutes plus tard, je regarde dans le rétro ? j’ai une centaine d’américains amassés derrière la voiture qui applaudissent et me congratulent à chaque fois que je dépasse une voiture. Incroyable… Et légèrement distrayant !... Je m’extirperai deux minutes plus tard avec le meilleur score, ne sachant plus ou me mettre, ovationné par une foule en délire ! Ahhhh… L’Amérique !

Passage par SAN FRANCISCO, de la mythique Lombard Street de Steeve McQueen à Alcatraz en passant par le Golden Gate... - Passage through SAN FRANCISCO, from Steeve McQueen's legendary Lombard Street to Alcatraz via the Golden Gate...
Passage par SAN FRANCISCO, de la mythique Lombard Street de Steeve McQueen à Alcatraz en passant par le Golden Gate... - Passage through SAN FRANCISCO, from Steeve McQueen's legendary Lombard Street to Alcatraz via the Golden Gate...
Passage par SAN FRANCISCO, de la mythique Lombard Street de Steeve McQueen à Alcatraz en passant par le Golden Gate... - Passage through SAN FRANCISCO, from Steeve McQueen's legendary Lombard Street to Alcatraz via the Golden Gate...

Passage par SAN FRANCISCO, de la mythique Lombard Street de Steeve McQueen à Alcatraz en passant par le Golden Gate... - Passage through SAN FRANCISCO, from Steeve McQueen's legendary Lombard Street to Alcatraz via the Golden Gate...

Nous retournons à Los Angeles en faisant un détour par San Francisco. Un passage obligé par le Golden Gate, un arrêt photo devant Alcatraz, et le plaisir de descendre la mythique Lombard Street, rendue célèbre par Steve McQueen dans « Bullit ».

Prison d'ALCATRAZ... - ALCATRAZ Prison...

Prison d'ALCATRAZ... - ALCATRAZ Prison...

Passage par SAN FRANCISCO, le Port... - Passage through SAN FRANCISCO, the Port...

Passage par SAN FRANCISCO, le Port... - Passage through SAN FRANCISCO, the Port...

Il règne une ambiance et un parfum étonnamment européens dans cette ville de la côte ouest des Etats Unis. Je regretterai de ne pas rester plus longtemps pour découvrir San Francisco. Une autre fois peut-être avec Isa et Romane…

Les Basketteurs de VENICE... - The Basketball Players of VENICE...
Les Basketteurs de VENICE... - The Basketball Players of VENICE...
Les Basketteurs de VENICE... - The Basketball Players of VENICE...

Les Basketteurs de VENICE... - The Basketball Players of VENICE...

Les Homeless de VENICE... L'homme en haut à gauche, addict au crack sera retrouvé mort quelques jours plus tard... - The Homeless of VENICE... The man at the top left, addicted to crack, was found dead a few days later...
Les Homeless de VENICE... L'homme en haut à gauche, addict au crack sera retrouvé mort quelques jours plus tard... - The Homeless of VENICE... The man at the top left, addicted to crack, was found dead a few days later...

Les Homeless de VENICE... L'homme en haut à gauche, addict au crack sera retrouvé mort quelques jours plus tard... - The Homeless of VENICE... The man at the top left, addicted to crack, was found dead a few days later...

De retour à Los Angeles, je retrouve avec délice les Figures de Venice Beach... Les SDF plus ou moins show men ayant pris domicile jusqu’à sur la pelouse de Venice.

Concours de Muscle Beach... - Muscle Beach Competition...
Concours de Muscle Beach... - Muscle Beach Competition...
Concours de Muscle Beach... - Muscle Beach Competition...

Concours de Muscle Beach... - Muscle Beach Competition...

Les culturistes de tout âge de Muscle Beach.

Concours de Muscle Beach... - Muscle Beach Competition...
Concours de Muscle Beach... - Muscle Beach Competition...

Concours de Muscle Beach... - Muscle Beach Competition...

L’athlète aux tablettes de chocolat qui s’entraîne le visage caché sous un chapeau chinois, et qui termine sa séance de musculation par un aller-retour sur la promenade jusqu’à Santa Monica, dans l’espoir d’attirer l’attention d’un producteur d’Hollywood…

Les Artistes de rue et "figures" de VENICE BEACH... - Street artists and “figures” of VENICE BEACH...
Les Artistes de rue et "figures" de VENICE BEACH... - Street artists and “figures” of VENICE BEACH...
Les Artistes de rue et "figures" de VENICE BEACH... - Street artists and “figures” of VENICE BEACH...

Les Artistes de rue et "figures" de VENICE BEACH... - Street artists and “figures” of VENICE BEACH...

Il y a le cartomancien, les diseurs de bonne aventure, les prédicateurs, les revendicateurs, les dessinateurs, les artistes et jongleurs de rues, les show-men en tout genre, et le petit Mickael Jackson en herbe.

Les Artistes de Rue et Figures de VENICE BEACH... - Street artists and “figures” of VENICE BEACH...

Les Artistes de Rue et Figures de VENICE BEACH... - Street artists and “figures” of VENICE BEACH...

Tout n’est qu’apparence sur Venice Beach, et l’important est d’y être vu. Mike lui-même ne sait pas dire un mot sans prendre une mimique où l’intonation d’une star « hollywoodienne ».

VENICE, la troupe des "Bad Boys"... Et une Danseuse dans son trip... - VENICE, the “Bad Boys” troupe... And a Dancer in her trip...
VENICE, la troupe des "Bad Boys"... Et une Danseuse dans son trip... - VENICE, the “Bad Boys” troupe... And a Dancer in her trip...

VENICE, la troupe des "Bad Boys"... Et une Danseuse dans son trip... - VENICE, the “Bad Boys” troupe... And a Dancer in her trip...

Et puis il y a les patineurs. Le spectacle des « bimbos » aux cuisses interminables se baladant sur la piste de roller le long de la plage jusqu’à Santa Monica.

VENICE, la troupe des "Bad Boys"... - VENICE, the “Bad Boys” troupe...
VENICE, la troupe des "Bad Boys"... - VENICE, the “Bad Boys” troupe...
VENICE, la troupe des "Bad Boys"... - VENICE, the “Bad Boys” troupe...

VENICE, la troupe des "Bad Boys"... - VENICE, the “Bad Boys” troupe...

La troupe des Bad Boys faisant le buzz devant le snack du même nom. Les danseurs et danseuses solo « à roulettes » plongées dans leur trip...

VENICE, Harry Perry, « Guitariste emblématique et enturbanné à Roller »... - VENICE, Harry Perry, “Iconic and turbaned rollerblading guitarist”...

VENICE, Harry Perry, « Guitariste emblématique et enturbanné à Roller »... - VENICE, Harry Perry, “Iconic and turbaned rollerblading guitarist”...

Et il y a également le célèbre Harry Perry, « Guitariste emblématique et enturbanné à Roller », qui accompagne les passants d’un air de musique sur Vénice depuis 1973, pour vendre ses CD. A l’époque, Harry Perry, musicien controversé dont on se demande s’il vend plus son image que sa musique, attaquait systématiquement au droit à l’image, l’exploitation de toutes photos faite de lui dans les médias. A suivre donc, en espérant que vous n’ayez pas à m’apporter des oranges en prison…

VENICE, Robert Gruenberg, le jongleur à la tronçonneuse... - VENICE, Robert Gruenberg, the chainsaw juggler...

VENICE, Robert Gruenberg, le jongleur à la tronçonneuse... - VENICE, Robert Gruenberg, the chainsaw juggler...

Si tout ce beau monde habite les lieux et fait le show sept jours sur sept, les badauds que je croise sur Venice eux, varient selon le jour de la semaine. Du lundi au vendredi, c’est le « culte du corps » ! Nous ne rencontrons sur Venice que quelques habitants aisés de Los Angeles, souvent bronzés, souvent très musclés, et la plupart du temps liftés. Le week-end est tout autre et voit une étonnante mutation de la population su Samedi au Dimanche. Le Samedi, Venice devient le lieu de sortie de l’Amérique profonde, blanche et souvent obèse, qui déambule sur la jetée en consommant des seaux de coca et de pop corn. Les jeunes et moins jeunes s’émerveillent en famille devant une autre figure emblématique de Venice, Robert Gruenberg, un artiste de rue qui n'hésite pas à jongler avec des boules de bowling et des tronçonneuses en marche !!!

VENICE, Robert Gruenberg, et le Nordiste pacifique... - VENICE, Robert Gruenberg, and the peaceful Northerner...

VENICE, Robert Gruenberg, et le Nordiste pacifique... - VENICE, Robert Gruenberg, and the peaceful Northerner...

Tandis que je le prends en photo lors d’une unième représentation de son spectacle, Robert Gruenberg me prend à partie pour faire rire l’assistance, en se moquant du « mignon petit Français » dans le public. C’est sûr que je fais frêle entre les quintaux bien tassés des américains qui m’entourent. Mais je coupe court à ses railleries en lui demandant s’il veut que je parle à tout le monde de son « boy friend », en désignant du doigt un « faux spectateur » grunge et obèse qui lui sert de faire valoir pendant son spectacle. Robert me regarde en souriant. Il me salue de la tête avec un air complice, et reprend son spectacle…

Finale de la coupe du monde de football 94 dans un bar de VENICE... - Final of the 94 World Cup in a bar in VENICE...
Finale de la coupe du monde de football 94 dans un bar de VENICE... - Final of the 94 World Cup in a bar in VENICE...

Finale de la coupe du monde de football 94 dans un bar de VENICE... - Final of the 94 World Cup in a bar in VENICE...

Autres moments fort du week-end, les matchs de la coupe du monde de Football de 94 aux Etats-Unis. Coupe du Monde de laquelle nous serons évincés par à un but de dernière minute en match éliminatoire à domicile de Stoïkovitch, le bourreau Bulgare de la France.

Finale de la coupe du monde de football 94 dans un bar de VENICE... - Final of the 94 World Cup in a bar in VENICE...

Finale de la coupe du monde de football 94 dans un bar de VENICE... - Final of the 94 World Cup in a bar in VENICE...

Je suivrai la finale de la Coupe du Monde dans un bar de Venice, entouré de supporters Italiens et Brésiliens, littéralement en transe lors de la séance épique de tir aux buts, qui verra la victoire méritée du Brésil.

Le père de Mike a décédé quelques jours plus tôt. Et j’assiste en fin d’après midi samedi dans une église du centre de Los Angeles, à l’oraison funèbre en présence d’une centaine de convives. Je suis le seul blanc de l’assistance. Le jeune prêtre noir déclamant son speech du haut de son perchoir, est étonnamment agressif. Je serai très surpris le soir, lorsque nous nous retrouverons en famille dans la maison des parents de Mike à manger des seaux entiers d’ailes de poulets grillées sur les canapés recouverts d’un film plastic, que le jeune prêtre noir ne daigne ni m’adresser la parole ni même me serrer la main. Le jeune prêtre black passera sa soirée à me dévisager d’un air tout aussi agressif que son oraison de l’après midi. Ce sera ma première confrontation à Los Angeles avec le racisme anti blanc. La seconde viendra le lendemain lors d’une rencontre épique avec les Blacks Mulslims de Venice Beach lors du « Black Sunday ».

VENICE, Encadrement policier du "Back Sunday"... - VENICE, Police supervision of "Back Sunday"...

VENICE, Encadrement policier du "Back Sunday"... - VENICE, Police supervision of "Back Sunday"...

Un nouveau jour se lève sur Venice Beach. La ville est sous haute tension. Nous sommes Dimanche et comme chaque semaine, tous les blacks et les gangs de Los Angeles descendent sur Venice. C’est le « Black Sunday », largement encadré le long de la jetée et à chaque croisement de rue par la L.A.P.D (Los Angeles Police Department).

VENICE, Encadrement policier du "Back Sunday"... - VENICE, Police supervision of "Back Sunday"...

VENICE, Encadrement policier du "Back Sunday"... - VENICE, Police supervision of "Back Sunday"...

Il y a à chaque carrefour les traditionnels véhicules de police noirs et blancs arborant le fameux adage « To Protect and to Serve ». Il y a les policiers à vélo, quelques véhicules blindés équipés de pare buffles, et même la police montée. Tous les corps de police sont représentés, et tous les officiers de police présents jouent sur des œufs. Le souvenir des émeutes de 1992 des populations noires de Los Angeles est encore dans tous les esprits. Le monde entier est resté « scotché » devant les retranscriptions continues des équipes de TV en hélicoptères, filmant en direct des images de violences et de destruction à ciel ouvert de la banlieue de Los Angeles en flamme, de boutiques pillées, de scènes de bastonnades et d’échanges de coups de feu entre les émeutiers et les forces de l’ordre.

VENICE, Encadrement policier du "Back Sunday"... - VENICE, Police supervision of "Back Sunday"...
VENICE, Encadrement policier du "Back Sunday"... - VENICE, Police supervision of "Back Sunday"...

VENICE, Encadrement policier du "Back Sunday"... - VENICE, Police supervision of "Back Sunday"...

Les émeutes à Los Angeles débutent le 29 avril 1992, après qu’un jury composés de dix blancs, un asiatique et un latino acquitte quatre officiers de police accusés d’avoir passé à tabac un automobiliste noir américain, Rodney King, après une course poursuite pour excès de vitesse. Les émeutes durent 6 jours, durant lesquels on enregistre une cinquantaine de morts, plus de 2000 blessés, 4000 arrestations, 3600 départs de feu, plus de 1000 bâtiments détruits, et près de 1 milliard de dollars de dommage matériel. Les violences se propageront dans de nombreuses villes de la côte Est et de la côte ouest…

VENICE, Encadrement policier du "Back Sunday"... - VENICE, Police supervision of "Back Sunday"...

VENICE, Encadrement policier du "Back Sunday"... - VENICE, Police supervision of "Back Sunday"...

Outre le verdict du procès de Rodney King, les émeutes de Los Angeles de 1992 prennent leur source dans un taux de chômage élevé parmi la communauté noire, dans une police locale perçue comme raciste et brutale, et dans le verdict récent du procès d’un propriétaire de magasin coréen, acquitté pour le meurtre d’une adolescente afro américaine… En 93, les quatre officiers de police ayant tabassé Rodney King, seront rejugés et condamnés à deux et demi de prison.

"Black Sunday" sur VENICE BEACH... - “Black Sunday” on VENICE BEACH...
"Black Sunday" sur VENICE BEACH... - “Black Sunday” on VENICE BEACH...

"Black Sunday" sur VENICE BEACH... - “Black Sunday” on VENICE BEACH...

Les "Blacks Muslims" sur VENICE BEACH... - The “Black Muslims” on VENICE BEACH...

Les "Blacks Muslims" sur VENICE BEACH... - The “Black Muslims” on VENICE BEACH...

Le Black Sunday bat son plein. Venice Beach est noire de monde quand débarque en milieu d’après midi un escadron des Blacks Muslims. Un prédicateur noir habillé en apache, est encadré d’une dizaine de blacks athlétiques habillés de noir, lunettes noires et rangers, tous armés d’un grand bâton. L’équipée monte un stand sur la pelouse de Venice Beach et le prédicateur commence son prêche sous l’œil de la police qui veille au grain. Le black habillé en apache clame au micro que Jésus n’est pas le fils de Dieu mais un prophète, que lui et les apôtres sont tous noirs africains, que l’église catholique et la bible sont une imposture, que le Christianisme est la religion de l’esclavagisme et bla bla bla… L’homme distribue des tracts en prenant soin de ne les donner qu’aux noirs. Je regarde amusé le prédicateur éviter ma main tendue et passer devant moi sans me donner de tract…

Les "Blacks Muslims" sur VENICE BEACH... - The “Black Muslims” on VENICE BEACH...

Les "Blacks Muslims" sur VENICE BEACH... - The “Black Muslims” on VENICE BEACH...

Les Black Muslims sont un shiisme de la Nation Of Islam, né en 1978. La nation of Islam est elle-même fondée à Détroit en 1930 par Wallace Fard Muhammad. Considéré par l’organisation comme le messie, puis comme le Dieu incarné, l’homme est né selon la légende à la Mecque en 1877, et abandonne son incarnation physique en 1934, date à laquelle il disparaît mystérieusement. Selon le FBI il est né en 1891 en Nouvelle Zélande, entre au USA en 1913, est arrêté en 1918 pour attaque à main armée, puis 10 ans plus tard pour infraction à la loi sur la prohibition de l’alcool, et aurait fait de la Prison à la fin des années 30 pour infraction à la loi sur les stupéfiants…

Les "Blacks Muslims" sur VENICE BEACH... - The “Black Muslims” on VENICE BEACH...

Les "Blacks Muslims" sur VENICE BEACH... - The “Black Muslims” on VENICE BEACH...

A la disparition de Wallace Fard Muhammad, le mouvement encore groupusculaire est repris par Elijah Muhammad. Le mouvement recrute Malcom X en 1952. Excellent orateur, Malcom X développera le mouvement de par ses multiples et brillantes interventions sur les plateaux TV, et ses interviews régulières dans la presse écrite et à la Radio. La Nation Of Islam n’a pas à l’époque grand-chose à voir avec l’Islam. Selon elle, l’Islam est la véritable religion de l’homme noir, et est réservée aux populations de couleur. Les blancs sont une race inférieure, créée par un scientifique noir du nom de Yacub. Le Christianisme, la religion des blancs, est la religion de l’esclavage et du mal, et les mariages inter raciaux sont interdits…

Les "Blacks Muslims" sur VENICE BEACH... - The “Black Muslims” on VENICE BEACH...

Les "Blacks Muslims" sur VENICE BEACH... - The “Black Muslims” on VENICE BEACH...

Le 8 Mars 1964, Malcom X annonce son départ de la NOI, fait son pèlerinage à la Mecque en Avril pour découvrir la véritable nature de L’islam et est assassiné de 15 balles en février de l’année suivante. 3 membres de la NOI sont reconnus coupables en 1966. Elijah Muhammad tiendra le mouvement de sa poigne ferme et malfaisante jusqu’à sa mort en 75, désignant son 7e fils, Warith Deen Muhammad pour lui succéder. En 3 ans, influencé par la pensée de Malcom X qu’il réhabilitera dans le mouvement, Warith Deen Muhammad transforme de fond en comble l’idéologie du mouvement, l’amenant comme le souhaitait Malcom X, sur une base religieuse Sunnite orthodoxe, tout en rompant avec l’idéologie raciste de son père. Le nom de Nation of Islam est lui-même remplacé par Muslim American Society. Warith Deen Muhammad devient un leader religieux respecté et incontournable au USA. Il lui sera demandé de faire une prière au Senat américain en 1992. C’est lui qui fera la prière musulmane lors de la prière interconfessionnelle pour l’investiture du président Clinton en 93 puis en 97.

Altercation avec les "Blacks Muslims" sur VENICE BEACH... - Altercation with “Black Muslims” on VENICE BEACH...

Altercation avec les "Blacks Muslims" sur VENICE BEACH... - Altercation with “Black Muslims” on VENICE BEACH...

Le shiisme des Blacks Muslims nait en 1978, lorsque des membres historiques de l’ancienne Nation Of Islam, dirigée par Louis Farrakhgan, décident de se réorganiser autour des enseignements racistes et nationalistes afro américains d’Elijah Mohamed. La faction Black Muslims n’est pas reconnue comme musulmane mais comme une secte. Le poids réel de cette organisation est difficile à estimer et comprendrait aujourd’hui aux USA entre 1 et 2 millions de Blacks Muslims…

Altercation avec les "Blacks Muslims" sur VENICE BEACH... - Altercation with “Black Muslims” on VENICE BEACH...

Altercation avec les "Blacks Muslims" sur VENICE BEACH... - Altercation with “Black Muslims” on VENICE BEACH...

Une fois ses tracts distribués, le prédicateur repart de plus belle dans un nouveau délire. Un américain blanc, excédé, va au devant des Black Muslim et demande au prédicateur de se taire. A ma grande surprise, l’homme se fait aussitôt interpeler par la police, et repart menotté sous les applaudissements des quelques blacks écoutant les sermons de « l’apache » ! Effarant !

VENICE, arrestation de l'Américain blanc suite à son altercation avec les "Blacks Muslims"... - VENICE, arrest of the white American following his altercation with the “Black Muslims”...

VENICE, arrestation de l'Américain blanc suite à son altercation avec les "Blacks Muslims"... - VENICE, arrest of the white American following his altercation with the “Black Muslims”...

A la fin du Black Sunday, les Blacks Muslims repartent comme ils sont venus, en rang par deux et au pas de l’oie ! Les rues de Venice se dépeuplent peu à peu. La police souffle. Elle ne dénombre que quelques arrestations bénignes de pickpockets, d’escarmouches sous l’emprise de l’alcool, et le blanc ayant voulu faire taire les Blacks Muslims.

Le BLACK SUNDAY sur VENICE BEACH : AVANT et APRES... - BLACK SUNDAY on VENICE BEACH: BEFORE and AFTER...

Le BLACK SUNDAY sur VENICE BEACH : AVANT et APRES... - BLACK SUNDAY on VENICE BEACH: BEFORE and AFTER...

La nuit tombe sur Vénice Beach… Il est l’heure de rentrer pour éviter demain d’être comptabilisé dans les Shoots and Run de la veille. C’est la fin de mon premier séjour aux « Etats Unis». Le second avec mon épouse, à New York, sera tout aussi extraordinaire et riche d’enseignements sur ce pays hors du commun. Mais ça, c’est une autre histoire !

La nuit tombe sur VENICE BEACH... - Night falls on VENICE BEACH...

La nuit tombe sur VENICE BEACH... - Night falls on VENICE BEACH...

LOS ANGELES 1994 - Black Sunday on Venice Beach

The best girl friend of a girls friend who gets married in Las Vegas to a “Black” Vietnam veteran, a waiter at “Bad Boys”, a snack bar on Venice Beach run by a former Mafia boss, you can’t make this up! It didn't take much for me to arrive in Los Angeles at the beginning of the summer of 1994 to be the best man at the wedding of a couple I don't know.

Mike, a Vietnam War veteran, lives on the top floor of a building overlooking “Muscle Beach,” at the end of Venice Beach, near an outdoor fitness center. The building is made famous by the immense fresco of Jim Morison on one of its sides... Before going to work at Bad Boys, Mike likes to have his coffee while contemplating the Pacific Ocean from the window of his apartment. “From time to time, I see dolphins” he told me…

The “Bad Boys” is a doorstep ideally located on Venice Beach. A “Cash pump”, purchased 6 months ago by “Gazzi”, a jovial and plump character with a predatory smile, who is said to be a former kingpin of the Italian Mafia. The fact remains that two caricatures of "gun-doors" in striped suits and black hats camp every day at one of the two tables of the "Bad Boys", to make it clear to apprentice robbers and potential racketeers that they must move on.

We are at the beginning of the summer of 1994, in the middle of the trial of O.J. SIMPSON, famous American footballer with a successful career with the Buffalo Bills, and supporting actor in the cinema (Capricorn One, the infernal tower, is there a cop for...). O.J. SIMPSON is accused of murdering his ex-wife and her lover in April 1994 in a bloodbath. On paper, everything accuses him! The “news story” pits the whites who believe him guilty, and the blacks who cry conspiracy. It naturally pits Gazzi and Mike against each other, the first not missing an opportunity to tease “his second” on the subject...

Upon returning from one of his stays in Las Vegas, his “Family reunions” as Mike smilingly calls them, Gazzi completely changes his attitude towards the O.J. SIMPSON trial. “It seems that you know how to write well?” ", he told me. My friend told him that I write reports in France. And it’s true that as I blend into the life of Venice with my Nikon on my shoulder over the days, everyone ends up taking me for a reporter.

Gazzi has a “great idea for a novel” that he suggests I write to share the rights with him. I look at him with big eyes?! “It would be the story of the trial of a famous basketball player and black American actor, whose Mafia murdered the wife and her wife's mafia lover in his presence to have him accused, all for stories of gambling debts and power struggles. The basketball player would be caught in a vice, “condemned” to prove his innocence in order not to go to prison, without being able to tell the truth at the risk of seeing his son and him also being murdered by the Mafia”… Don’t ask me why, but I preferred to decline! A few months later, at the end of a long, controversial and highly publicized trial, OJ SIMPSON was finally acquitted...

Visiting “Venice by night” in the middle of the graffitied squats of the homeless in an atmosphere of “New York 1997”, Mike warns me against the dangers of L.A and the places where I should not hang out alone in the evening. “I have a sixth sense to sense danger… After fighting the VCs” he told me. I don’t know if he’s serious, or if he’s trying to impress the “Frenchie” fresh from Paris. Definitely a bit of both. “What is a Vecez?” » (with my French accent to cut with a knife). “The Viets Congs,” he replies with a Herold Flynn-style frown.

It’s true that Los Angeles, in 1994, “sucks”! Certainly more than all the trips I will make afterwards. The fashionable game of the moment is “Shoot and Run”. A game explained to me by Mourad, an European guy who came to live the American dream, and who found himself “stranded” like many others in Venice. “Shoot and Run” is a Los Angeles gang game. The city streets are deserted in the evening. A real curfew, and for good reason! The gangs drive out after dark, shoot at random at a passerby, and drive away with screeching tires. The TV show that is attracting all the audiences at the moment is called “Cops”. Mourad doesn’t miss a single one. “Cops” counts down the previous day's Shoot and Run every evening, with all the juicy details. With more than 1000 Shoot and Run events in mid-summer 1994, the Gangs are breaking their record from the previous year!!!

Mourad is not ordinary. Around twenty years old, with an action cinema physique, Mourad is a musician. Originally from the suburbs of Marseille, he left “his group of musical friends” according to him with no future, to try his luck alone “in the States”. He gives Karate lessons to pay for his studio recordings. Better still, not having a "green card", he is in an irregular situation and gives karate lessons on the roof of the "Los Angeles Police Department's beach SubStation", in the heart of Venice, to the children of police officers, who in return leave him alone. When I ask him what the name of the group of friends he left is, he replies that it was called “I AM”… Mourad will never believe me during the entire stay when I tell him that the group “I AM” explodes the “top 50” at the same time in France with the cult “Je danse le MIA”…

The Europeans stranded on Venice, like Mourad, all start working at the Venice Beach Hotel above, a youth hostel recognizable by its large wall facing the sea covered in frescoes. Young Europeans are exploited there, housed and fed in an irregular situation. There is Mourad, who shares his room with four people. And there is Roger, the Swiss, for whom the American dream exists. Roger arrived in Las Vegas with a one-way ticket and five thousand Swiss Francs. Once he lost his five thousand Swiss Francs gambling, Roger came to clean at the Venice Beach Hotel for a few months, and took out a loan to buy a door next to the Bad Boys to sell summer ice creams and pancakes in winter. Roger made his fortune, bought himself a replica of the car from “Starsky and Hutch”, and we help him move into a superb luxury residence in Los Angeles. A story all the more romantic as Roger obtained his credit and his “star apartment” while also being in an irregular situation for several months… Amazing!

Wedding in Las Vegas? Just as “amazing” as “kitsch”! Mike rented a big sedan, a Chrysler V8. I'm hallucinating when I pay the first tank. Gasoline per gallon in the USA costs less than the price per liter in France, and I have the pleasant surprise of paying less to fill up the V8 than my Citroën AX at the time...

The road to Las Vegas is endless. A long straight line that we have the impression of traveling in slow motion, and on which we will still manage to take a plum, delivered by a paunchy sheriff with “Ray-Ban” larger-than-life...

Two nights in a motel with a swimming pool with stagnant water. Three days of 24-hour Casino. And a quarter-hour stop in a parish to celebrate the kitschiest chain wedding I’ve ever attended. For a few dollars more, we could have Elvis belting out a “Love me tender” as our best man. It’s too bad…

Las Vegas is surreal. We alternate at any time of the day and night between old Las Vegas and its vintage atmosphere, to the grandiose shows of the legendary hotels of the new Las Vegas. The boarding of the Pirates of the Hotel “Pirates of the Caribbean”, the Dragon and the battles of the knights of “Excalibur”. After 48 hours of non-stop Casinos, I manage to get sick at the simple sound of the coins falling into the winners' “bowl”. And I delight in the restaurant in front of succulent XXL cuts of beef accompanied by Mouton Cadet for nearly nothing. Restaurants and hotel nights cost “nothing” or almost nothing at the time in the big hotels of Las Vegas. Everything is designed to attract “high rollers” from all over the world, and keep them there long enough for them to invariably leave with empty pockets.

More a fan of video games than slot machines, I will live at the Pirates of the Caribbean Hotel Casino, a short quarter of glory as only Americans can give you. I'm waiting for my turn at a car video game in the heart of the casino. Except that the game in question takes place in a real car, a Mazda convertible coupe, coupled with a giant screen on which the road is projected. A massacre !

It's my turn. I take a seat in the coupe hoping to go unnoticed and not to be ridiculous! But Mike sits next to me in the coupe, and entertains me with “Come on Yves”, “Yeah Yves, you’re the best!” » every time I pass a car. Two minutes later, I look in the rearview? I have a hundred Americans gathered behind the car who applaud and congratulate me every time I pass a car. Incredible... And slightly distracting!... I came out two minutes later with the best score, no longer knowing where to stand, applauded by a delirious crowd! Ahhhh… America!

We return to Los Angeles with a detour through San Francisco. An obligatory passage through the Golden Gate, a photo stop in front of Alcatraz, and the pleasure of walking down the legendary Lombard Street, made famous by Steve McQueen in “Bullit”.

There is a surprisingly European atmosphere and scent in this city on the west coast of the United States. I will regret not staying longer to discover San Francisco. Another time perhaps with Isa and Romane…

Back in Los Angeles, I found with delight the Figures of Venice Beach... The homeless people, more or less show men, having taken up residence on the Venice lawn.

Muscle Beach bodybuilders of all ages.

The athlete with chocolate bar abs who trains with his face hidden under a Chinese hat, and who ends his bodybuilding session with a return trip on the boardwalk to Santa Monica, in the hope of attracting the attention of a Hollywood producer...

There are the fortune tellers, the preachers, the protesters, the cartoonists, the street artists and jugglers, the showmen of all kinds, and the little double of Mickael Jackson.

Everything is just appearance on Venice Beach, and the important thing is to be seen. Mike himself doesn't know how to say a word without using a facial expression or the intonation of a "Hollywood" star.

And then there are the skaters. The spectacle of “bimbos” with endless thighs strolling on the roller track along the beach to Santa Monica.

The Bad Boys skaters troupe creating a buzz in front of the snack bar of the same name. The solo dancers “on wheels” immersed in their trip...

And there is also the famous Harry Perry, “emblematic and turbaned rollerblader guitarist”, who has accompanied passers-by with a tune of music in Venice since 1973, to sell his CDs. At the time, Harry Perry, a controversial musician of whom we wonder if he sells his image more than his music, systematically attacked image rights, the exploitation of all photos made of him in the media. To be continued, hoping that you don't have to bring me oranges in prison...

If all these amazing people live there and put on a show seven days a week, the onlookers I meet in Venice vary depending on the day of the week. From Monday to Friday, it’s “body worship”! In Venice we only meet a few well-off residents of Los Angeles, often tanned, often very muscular, and most of the time with lifts. The weekend is completely different and sees an astonishing change in the population from Saturday to Sunday. On Saturdays, Venice becomes the place to go out for deep, white and often obese America, who strolls on the pier consuming buckets of Coke and popcorn. Young and old alike marvel as a family at another emblematic figure of Venice, Robert Gruenberg, a street artist who does not hesitate to juggle bowling balls and running chainsaws!!!

While I take a photo of him during a second performance of his show, Robert Gruenberg takes me to task to make the audience laugh, by making fun of the “cute little Frenchman” in the audience. It’s certain that I look frail among the tightly packed quintals of Americans surrounding me. But I cut his taunts short by asking him if he wants me to tell everyone about his “boy friend”, pointing out a grunge and obese “fake spectator” who he uses to show off during his show. Robert looks at me smiling. He nods at me with a knowing look, and resumes his show...

Other highlights of the weekend were the 94 Football World Cup matches in the United States. World Cup from which we will be ousted by a last minute goal in a home playoff match from Stoïkovitch, the Bulgarian executioner of France.

I will follow the World Cup final in a bar in Venice, surrounded by Italian and Brazilian supporters, literally in a trance during the epic penalty shootout, which will see Brazil's deserved victory.

Mike's father died a few days earlier. And I attended the funeral oration at the end of Saturday afternoon in a church in downtown Los Angeles in the presence of around a hundred guests. I am the only white (or semi white) person in the audience. The young black priest declaiming his speech from his perch is surprisingly aggressive. I will be very surprised in the evening, when we find ourselves as a family in Mike's parents' house eating whole buckets of grilled chicken wings on the sofas covered with plastic film, which the young black priest does not deign to mention, speak or even shake my hand. The young black priest will spend his evening staring at me with an air just as aggressive as his afternoon prayer. This will be my first confrontation in Los Angeles with anti-white racism. The second will come the next day during an epic meeting with the Black Mulslims of Venice Beach during the “Black Sunday”.

A new day dawns on Venice Beach. The city is under high tension. It's Sunday and like every week, all the black guys and gangs from Los Angeles descend on Venice. It’s the “Black Sunday”, largely supervised along the pier and at every street intersection by the L.A.P.D (Los Angeles Police Department).

At every intersection there are traditional black and white police vehicles displaying the famous adage “To Protect and to Serve”. There are police officers on bicycles, some armored vehicles equipped with bull bars, and even mounted police. All police forces are represented, and all the police officers present are playing on eggshells. The memory of the 1992 riots by black populations in Los Angeles is still in everyone's minds. The whole world remained "stunned" in front of the continuous transcriptions of TV crews in helicopters, filming live images of open-air violence and destruction of the Los Angeles suburbs in flames, of looted shops, scenes of beatings and exchanges of gunfire between rioters and law enforcement.

Riots in Los Angeles began on April 29, 1992, after a jury of ten whites, one Asian and one Latino acquitted four police officers accused of beating a black American motorist, Rodney King, after a chase, for speeding. The riots lasted 6 days, during which around fifty deaths were recorded, more than 2,000 injured, 4,000 arrests, 3,600 fires broke out, more than 1,000 buildings destroyed, and nearly $1 billion in material damage. The violence will spread to many cities on the East Coast and the West Coast…

In addition to the verdict in the Rodney King trial, the 1992 Los Angeles riots were rooted in high unemployment among the black community, local police perceived as racist and brutal, and the recent verdict in the trial of a Korean store owner, acquitted for the murder of an African American teenager... In 93, the four police officers who beat up Rodney King were retried and sentenced to two and a half years in prison.

The “Black Sunday” is in full swing. Venice Beach is packed with people when a squadron of Black Muslims arrives in the middle of the afternoon. A black preacher dressed as an Apache is flanked by a dozen athletic black men dressed in black, with dark glasses and rangers, all armed with a large stick. The team sets up a stand on the lawn of Venice Beach and the preacher begins his sermon under the eye of the police who are keeping an eye on the situation. The black guy dressed as an Apache proclaims on the microphone that Jesus is not the son of God but a prophet, that he and the apostles are all black Africans, that the Catholic Church and the Bible are a sham, that Christianity is the religion of slavery and blah blah blah… The man distributes leaflets, taking care to only give them to black people. I watch amused as the preacher avoids my outstretched hand and walks past me without giving me a tract...

The Black Muslims are a Shiism of the Nation Of Islam, born in 1978. The Nation of Islam was itself founded in Detroit in 1930 by Wallace Fard Muhammad. Considered by the organization as the messiah, then as the incarnate God, the man was born according to legend in Mecca in 1877, and abandoned his physical incarnation in 1934, the date on which he mysteriously disappeared. According to the FBI, he was born in 1891 in New Zealand, entered the USA in 1913, was arrested in 1918 for armed robbery, then 10 years later for violating the law on the prohibition of alcohol, and would have committed Prison at the end of the 1930s for violations of the law on narcotics…

When Wallace Fard Muhammad died, the still small group movement was taken over by Elijah Muhammad. The movement recruited Malcom X in 1952. An excellent speaker, Malcolm X developed the movement through his multiple and brilliant interventions on TV sets, and his regular interviews in the written press and on the Radio. The Nation Of Islam did not have much to do with Islam at the time. According to it, Islam is the true religion of the black man, and is reserved for populations of color. Whites are an inferior race, created by a black scientist named Yacub. Christianity, the religion of white people, is the religion of slavery and evil, and interracial marriages are forbidden...

On March 8, 1964, Malcolm X announced his departure from the NOI, made his pilgrimage to Mecca in April to discover the true nature of Islam and was assassinated by 15 bullets in February of the following year. 3 members of the NOI were convicted in 1966. Elijah Muhammad would hold the movement with his firm and evil grip until his death in 75, appointing his 7th son, Warith Deen Muhammad to succeed him. In 3 years, influenced by the thought of Malcom by breaking with his father's racist ideology. The name Nation of Islam itself is replaced by Muslim American Society. Warith Deen Muhammad becomes a respected and essential religious leader in the USA. He will be asked to pray in the American Senate in 1992. He will say the Muslim prayer during the interfaith prayer for the inauguration of President Clinton in 93 and then in 97.

The Shiism of the Black Muslims was born in 1978, when historic members of the former Nation Of Islam, led by Louis Farrakhgan, decided to reorganize around the racist and African American nationalist teachings of Elijah Mohamed. The Black Muslims faction is not recognized as Muslim but as a sect. The real weight of this organization is difficult to estimate and would include at this time in the USA between 1 and 2 million Black Muslims...

Once his tracts have been distributed, the preacher sets off again into a new frenzy. An exasperated white American goes to meet the Black Muslims and asks the preacher to shut up. To my great surprise, the man was immediately arrested by the police, and left handcuffed to the applause of the few blacks listening to the “Apache”’s sermons! Scary!

At the end of the “Black Sunday”, the Black Muslims leave as they came, in rows of twos and goose-stepping! The streets of Venice are gradually becoming depopulated. The police blow. It only counts a few minor arrests of pickpockets, skirmishes under the influence of alcohol, and the white man wanting to silence the Black Muslims.

Night falls on Venice Beach... It's time to go home to avoid being counted in the previous day's Shoots and Runs tomorrow. This is the end of my first stay in the “United States”. The second with my wife, in New York, will be just as extraordinary and full of lessons about this extraordinary country. But that's another story !

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